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Cela faisait déjà un quart d’heure que les personnes sorties de l’abri se trouvaient les bras en l‘air devant les mitraillettes allemandes. Tout à coup, un feldwebel prit une décision :

Rentrez dans l’abri avec vos compagnons, dit-il à M. Amiaux lequel traduisit aussitôt. Pendant qu’hommes et femmes s’engouffraient dans l’étroit réduit dans lequel il fallait pénétrer en rampant, le S.S. qui avait proféré l’ordre tragique, relaté plus haut, frappait ses poings contre le mur rageant de ne pouvoir accomplir ses sanglants desseins. Pourquoi as-tu décidé cela, disait-il à son chef, tu ne connais donc pas les ordres du führer.

Pressez-vous de rentrer dans l’abri, lança alors le feldwebel, sans cela je ne réponds plus de rien.

Les tueurs s’éloignèrent enfin pour aller accomplir plus loin leur sinistre besogne. Les connaissances de la langue allemande de M. Amiaux l’avaient sauvé avec ses compagnons. Mais les habitants de l’abri en question allaient encore avoir à vivre trois jours de terreur, temps que le 33 éme régiment de la division S.S. DAS REICH, mit pour parvenir à traverser le canal.

En remontant la rue du Beau Marais, vers la gare de Beuvry, à quelques centaines de mètres de la maison Desramault où eurent lieu les premiers massacres de civils, une maison d’un étage, de construction assez récente se dresse sur la droite un peu en retrait du chemin ; Cet immeuble, habité par M. Auguste Bouchez, sa femme et leurs sept enfants, (8 actuellement) allait être elle aussi le théâtre d’une sauvage tuerie.

Seconde Guerre Mondiale - Non ! Plus Jamais ça

                                    "Notre souci a été de retracer fidèlement ces événements, là où la chose s’est avérée possible et sur une synthèse des articles de presse parut depuis ces événements."

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