Sa surprise fut encore plus grande quand poussant plus loin ses investigations, il trouva un coffret métallique encore noir de fumée qui, muni à l’intérieur d’un dispositif d’horlogerie (une sorte de montre que l’intéressé a encore en sa possession) qui venait en explosant d’ameuter le quartier. Parmi les papiers projetés hors dudit coffre figurait un plan détaillé des lieux, muni de signes conventionnels. Probablement déposée à cet endroit convenu par un agent la cinquième colonne, cette sorte de boîtes aux lettres explosive devait renseigner les Allemands dès leur arrivée. Est-ce que l’explosion se produisit trop tôt, ou que l’avance allemande ne s’opéra pas suivant les prévisions de l’état major de la VEHRMACHT ? Dans l’après midi deux officiers « anglais » arrivèrent sur les lieux à motocyclette et fouillèrent le buisson où se trouvait précédemment le coffret explosif. En mauvais français, ils interrogèrent Mme Valéry. Celle-ci ayant engagé la conversation en anglais, ils ne purent lui répondre, se voyant démasqués, les deux espions nazis repartirent en direction de Béthune. Mais les époux Valéry n’étaient pas au bout de leurs surprises et de leurs émotions et la journée du lendemain devait être pour eux une suite d’heures terribles qu’ils ne sont pas prêts d’oublier. |
L'arrivée des Allemands au Quesnoy | |||
M et Mme VALERY
Les mitrailleuses françaises et anglaises installées de l’autre côté du canal entrèrent aussitôt en action et fauchèrent la quasi-totalité des occupants des side-cars. Les balles arrivant dans la façade du café, les sept habitants de l’endroit décidèrent de descendre à la cave sans plus attendre. Ils devaient y vivre jusqu’au lendemain matin, de longues heures d’épouvante. |
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Seconde Guerre Mondiale - Non ! Plus Jamais ça "Notre souci a été de retracer fidèlement ces événements, là où la chose s’est avérée possible et sur une synthèse des articles de presse parut depuis ces événements." |