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Il est 17 heures en cet après midi du vendredi 24 mai à Hinges qui a été marqué dans la matinée par les éléments de reconnaissance de l’armée hitlérienne, bientôt suivie dans l’après midi par de nombreux éléments des troupes de choc S.S. amenés en camion.

Dans un petit bosquet, près de l’église, des civils sont là alignés en face d’un trou d’obus subsistant encore de « l’ancienne » guerre. Les mains en l’air, alignés côte à côte avec un peloton de 10 S.S. armes braquées dans le dos : il y a là un habitant d’Hinges : emile Calonne, 53 ans, six évacués de Billy-Berclau : Charles Dubois 34 ans, les frères Victor et Léon Bouillart, 31 et 36 ans, Jules Poteau 39 ans, Emile Maniencourt 28 ans, Augustin Briquet 28 ns, un évacué de Carvin, Louis Robé 42 ans, un habitant de Montigny en Gohelle, Sylvère Joas 38 ans et un réfugié mosellan, François Zgalin 26 ans (ce dernier est affligé d’une déviation de la colonne vertébrale).

Depuis plus d’un quart d’heure, les dix civils sont dans cette position, se demandant anxieusement ce que les Allemands vont faire d’eux.

De temps à autre un S.S. poussant un hurlement rauque à l’adresse de l’un de ceux qu’il a déjà choisi comme victime qui par lassitude ou émotion fait le geste de laisser retomber ses bras qu’il tient levés depuis de longues minutes.

Seconde Guerre Mondiale - Non ! Plus Jamais ça

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