img haut presentation

 
Les PRONDNIKS du Mont de Beuvry - Travaux de Jean-Luc MARCY - Conseil Général du Pas-de-Calais


L'étude des collections anciennes du Musée de Béthune a permis la découverte de prondniks provenant d'une sablière du Mont de Beuvry à Béthune (Pas-de-Calais). La présence de ces outils, rattachés traditionnellement au Micoquien d'Europe centrale souligne la richesse et la complexité du paléolithique moyen de la France septentrionale.

A study of old collections in the Bethune Museum has revealed a serie of prondniks discovered in a sand quarry in Mont de Beuvry, Béthune (Pas-de-Calais). The presence of these tools, traditionnally connected with the Micoquian of Central Europa underlines the richness and the complexity of the Middle Paleolithic in Northern France.

En 1989, à la demande de Didier Deroeux, conservateur du Musée de Béthune, fut entreprise l'étude des collections de préhistoire, constituées essentiellement par deux legs : celui du Docteur Bourgeois et le plus ancien, celui d'Isaac Dharvent. Ce dernier a rassemblé, au début de ce siècle, différentes séries lithiques des environs de Boulogne sur mer et de Béthune, dont les pièces présentées dans cet article.

1. INTRODUCTION

Situé entre la Lawe et la Loisne, le Mont de Beuvry domine la plaine de la Lys. Constitué par des sables landéniens, il s'inscrit parmi les buttes tertiaires résiduelles, qui lors de l'exploitation de sablières ou de carrières de grés, ont fréquemment livré des pièces lithiques comme par exemple les séries acheuléennes de la région d'Arras : Camblain l'Abbé (J. Gosselet, 1909), Estrée Cauchy et le Mont Saint Eloi (L. Desailly, 1911). Du bois de Dames à la bordure de la plaine de la Lys, le Béthunois présente trois complexes de terrasses (J. Sommé, 1975) dans un système caractéristique de la bordure de l'Artois (A. Tuffreau et J. Sommé, 1988) où chaque élément de terrasse déborde le précédent dans une position d'interfluve (fig. 1A).

figure-1-a-et-1-b
Des silex taillés provenant de cailloutis d'anciennes alluvions de la Lawe à Hesdigneul les Béthune et à Vaudricourt ont été découverts dés la fin du siècle dernier (E. Danglure, 1866 ). Plusieurs bifaces, achetés par G. de Mortillet, se trouvent au Musée des Antiquités Nationales (A. Tuffreau, 1971). Des éclats furent également trouvés dans des cailloutis soliflués à Vendin et à Gosnay (H. Bertouille, 1963 et 1969). Plus récemment, la découverte d'éclats et d'une pointe de biface à Fouquereuil les Béthune (J-L Marcy, inédit) confirme l'intérêt de cette région pour l'étude du paléolithique.
Du fait de l'ancienneté des découvertes, le contexte stratigraphique ainsi que la localisation exacte sont rarement connus. Malgré l'absence de tels renseignements pour les pièces présentées, leur morphologie caractéristique, qui les place sans aucun doute parmi les prondniks, présente, du point de vue culturel, un intérêt considérable.

 

Découvert pour la première fois en Pologne, dans la région de Krakow, (S. Krukowsky, 1924 et 1939) le prondnik, racloir-couteau ou biface-couteau, façonné par une retouche bifaciale, se caractérise par sa forme dissymétrique. La rencontre d'un bord droit avec un dos arqué ou fléchi forme une extrémité perçante, qui peut être taillée par un long enlèvement plat, appelé coup de tranchet (R. Desbrosse et al, 1976). la base souvent naturelle est sommairement taillée. Certains limitent le terme aux exemplaires possédant le coup de tranchet (S. Kowalsky, 1967). Les outils à taille bifaciale débités sur rognons caractériseraient les sites les plus anciens. Tandis que les séries plus récentes possèdent davantage de pièces réalisées sur éclat, plus finement retouchées, avec une base plus travaillée et présentant plus fréquemment un coup de tranchet.


2. ETUDE DESCRIPTIVE

Les pièces proviennent de deux lots. Chaque pièce du premier portait l'inscription ancienne " Sablière Seuron" et une seule " Sablière Seuron, Mont de Beuvry" qui a rendu possible une localisation approximative. Les numéros d'inventaire sont compris entre 987/1460 et 987/1468. Le second lot est constitué par des pièces ne portant aucune indication de provenance et qui ont été mélangées anciennement avec d'autres séries. Les numéros d'inventaire sont donc disparates. Seule, l'étude globale de l'ensemble des collections du musée a permis de les reconnaître. Leur morphologie générale et leur aspect physique ne différent pas du premier lot. Il n'est donc pas justifier de les isoler.

987.1460 (Longueur: 126, largeur: 54, épaisseur: 25 mm) (fig 2, n°1) Pièce assez allongée, la base est droite. La présence de plages corticales sur chaque face peut être notée. La section plano-convexe est assez marquée. Les retouches se localisent essentiellement sur la face convexe sur le bord droit, partie mésiale et sur le dos, partie mésiale et distale. La face plane est façonnée par de grands enlèvements envahissantes. Une légère troncature peut être remarquée. Un coup de tranchet existe sur la face convexe.

987.1461 (L: 117, l: 52, e: 22 mm) (fig 2,n° 2)
La base, réalisée par un enlèvement, est droite. Section plano-convexe. Pour la face convexe, le bord concave, retouché dans sa partie mésiale, est opposé à un dos réalisé par des enlèvements réguliers passant à de petites retouches dans la partie distale. Une plage corticale peut être remarquée. La face plane est façonné par des enlèvements envahissants. La pointe est très légèrement abîmée par un choc récent. La face convexe présente un coup de tranchet et un coup de burin.

figure-2

   
987.1462 (L: 108, l: 49, e: 22 mm) (fig 3, n° 1)
La base est partiellement amincie et arrondie. Le cortex existe sur les deux faces de cette pièce plano-convexe. Le dos est soit cortical soit présente une arête irrégulière, grossière, écrasée. La face convexe dont le bord concave est retouché dans sa partie mésiale, offre un petit coup de tranchet. Une légère troncature existe sur la face plane. La faible épaisseur de la pointe est due à un enlèvement relativement plus épais. Ce qui lui donne un aspect assez torse.

 

987.1463 (L: 91, l: 46, e: 22 mm) (fig 3,n° 2)
La base est droite sur cassure. La section est faiblement plano-convexe. Le dos est épais et l'arête sinueuse. Pour la face la plus convexe présentant du cortex, de petites retouches existent sur les parties proximale et mésiale du bord droit. Il faut noter l'existence d'un coup de tranchet. La face plane est, elle aussi retouchée à sa partie mésiale. Au niveau du dos, un ancien coup de tranchet a été repris par une troncature.

 

987.890 (L: 73, l: 43, e: 19 mm) (fig 3, n°3)
Pièce à base corticale et à section plano-convexe. Le dos n'est formé que par trois grands enlèvements alternants. La face convexe présente une retouche sur la partie mésiale ainsi qu'un double coup de tranchet.

figure-3
   

987.1467 (L: 113, l: 49, e: 23 mm) (fig 4, n° 1)
Pièce à base arrondie et amincie de section légèrement plano-convexe. Sur la face la plus convexe, les retouches sont localisées aux parties distales du bord droit et du dos. Un coup de tranchet est situé sur cette face. Pour la face la plus plane, les retouches n'existent que sur les parties mésiales et distales du bord droit. Le dos présente dans sa partie proximale une arête irrégulière.

 

 

987.887 (L: 111, l: 53, e: 29 mm) (fig 4, n° 2)
Le support est un fragment thermique. La base est droite, la section est triangulaire. Pour la face la plus convexe, le bord convexe est entièrement retouché. L'extrémité distale du dos présente une légère troncature. La face plane n'est retouchée que sur la partie mésiale du bord convexe et possède un coup de tranchet.

figure-4
   
987.1466 (L: 102, l: 51, e: 23 mm) (fig 5 n°1)
Réalisé sur un éclat de gel, la base est droite et la section plano-convexe. La face convexe à plage corticale présente des retouches à la partie mésiale du dos. La face plane est retouchée à l'extrémité distale. Un coup de tranchet existe sur cette dernière face.

Sans numéro (L: 45, l: 43, e: 16 mm) (fig 5, n°2)
Pièce cassée anciennement présentant un coup de tranchet sur la face convexe. Section plano-convexe.

987.1465 (L: 93, l: 57, e: 19 mm) (fig 5, n°3)
Racloir double sur éclat levallois. Le talon est facetté. Un double coup de tranchet existe sur la face supérieure. Une légère troncature peut être remarquée sur la face plane.

987.1464 (L: 67, l: 49, e: 13 mm) (fig 5, n° 4)
Racloir sur face plane réalisé sur éclat levallois. Le talon est lisse et assez abîmé. La face supérieure est retouché dans la partie mésiale.

987.1468 (L: 69, l: 45, e: 15 mm)
Pièce cassée anciennement dont la base est partiellement reprise sur la face convexe. Section plano-convexe. La face convexe se caractérise par la présence de cortex et d'une troncature. La face plane s'individualise par un grand enlèvement envahissant et un coup de tranchet.

 

figure-5

3. SYNTHESE ET COMPARAISON

Les pièces sont donc réalisés sur éclat ou blocs très plats, en silex local. Des éclats de gel peuvent être utilisés. La retouche est bifaciale. La dissymétrie est marquée entre les bords droits ou légèrement concaves opposés à des dos naturels ou abattus. La section est souvent plano-convexe avec la face plane façonnée par de grands enlèvements envahissants, la face convexe plus finement taillée. L'extrémité distale est amincie souvent par une retouche envahissante ou modifiée par une troncature. Chaque prondnik présente au moins un coup de tranchet. La base naturelle est en général sommairement taillée.
L'existence de deux racloirs réalisés sur éclats levallois doit être soulignée d'autant qu'à part les prondniks aucun autre type de pièce n'a été conservé. Assurant l'existence du débitage levallois, un de ces racloirs offre l'intérêt supplémentaire d'être morphologiquement proche des prondniks. De forme générale dissymétrique, l' extrémité distale porte des enlèvements assimilables aux coups de tranchet réalisé sur une troncature. Fruit du hasard des conditions de récolte, convergence morphologique d'outils différents ou ébauche de prondniks, aucune hypothèse ne peut être écartée.

Cette petite série est attribuable au Micoquien au sens de G. Bosinsky (1967). Plusieurs faciès (Bockstein, Klausennische, Schambach et Röhrshain) semblent se développer à partir du dernier interglaciaire et se terminent avec l'apparition du Paléolithique supérieur. Leur distinction est basée principalement sur la présence de certains types de bifaces caractéristiques : bifaces micoquiens, bifaces allongés à section asymétrique (Halbkeile), petits bifaces pointus (Faüstel), bifaces foliacés (Faustkeilblätter), bifaces à dos (Keilmesser) et de prondniks (A. Tuffreau, 1988).

Si l'extension principale du Micoquien, au sens large, est centrée sur l'Europe centrale, dans la zone des massifs montagneux (Mittelgebirge), où des gisements importants comme celui de Königsaue (D. Mania et V. Toepfer V., 1973 ) ont pu être fouillés, il existe néanmoins plusieurs témoignages de l'existence de ce type d'industries en France par exemple en Bretagne à Tréissény (J-L Monnier, 1980) , en Lorraine (C Guillaume, 1982) en Bourgogne à Champlost (C. Farizy, 1985), dans la vallée de la Somme à Saint-Acheul (V. Commont, 1913) ainsi que dans le Pas-de-Calais à Riencourt les Bapaume (A. Tuffreau et al, ce volume).

Les prondniks sont caractéristiques de certains faciès du Micoquien. En Pologne les grottes de la région de Krakow : Okiennik et Ciemma, abri de Wylotne (S. Krukowsky, 1924 et 1939), en Allemagne le niveau IIIB de la grotte de Buhlen (G. Bosinsky et J. Kulick, 1973 ), en Moravie le niveau 7 A de la grotte de Kulna (K. Valoch, 1968, 1988a et 1988b, 1990) constituent les séries les plus représentatives. En Europe occidentale, les sites ayant livré des prondniks restent assez rares: en Belgique, le site de Mesvin IV (D. Cahen, 1984), la grotte du Docteur à Huccorgne (M. Ulrix-Closset, 1973a et b) et en France, la grotte de la Verpillière à Germolles (R. Desbrosse et al, 1976) ainsi que le gisement de Villemaur sur Vanne (E. Boëda et G Mazière, 1989).

Il s'agit pour la majorité de gisements en grotte ou en abris. Par contre les pièces de Béthune proviennent d'un gisement de plein air. La présence de débitage levallois, sans exclure la possibilité de mélange d'industries différentes, s'avère remarquable. En effet, excepté pour Königsaue, la technique levallois n'est pas utilisée dans les industries micoquiennes. Les séries des gisements de plein air de Champlost et de Riencourt les Bapaume semblent pourtant nuancer ce fait.

4. Conclusion

La connaissance des industries du Dernier Glaciaire dans la France septentrionale se renouvelle fortement comme en témoignent les gisements de Riencourt les Bapaume (Pas-de-Calais), recherches A. Tuffreau, d'Hénin sur Cojeul (Pas-de-Calais) (J-L. Marcy, 1989) et cette série appartenant aux collections anciennes du Musée de Béthune.
Provenant d'une sablière du Mont de Beuvry à Béthune (Pas-de-Calais), ces prondniks, rattachés traditionnellement au Micoquien d'Europe centrale, soulignent la richesse et la complexité du paléolithique moyen de la France septentrionale.

Dessins de G. Leroy

BIBLIOGRAPHIE

BERTOUILLE H., 1963 - Contribution à l'étude du Quaternaire de l'Artois, région de Béthune. Bull. Soc. Géol. Fr., (7), V, p. 419-421, 1 fig.

BERTOUILLE H., 1969 - Quaternaire de l'Artois (France ). Biuletyn Peryglacjany, n° 19, p. 5-84, 24 fig.

BOËDA E et MAZIERE G., 1989 - Eventail des possibilités d'existence de certains faciès du Paléolithique ancien et moyen dans le Pays d'Othe (Aube). Pré et Protohistoire de l'Aube. p. 69-74, 5 fig.

BORDES F., 1968 - Le Paléolithique dans le Monde. Paris, 256 p., 78 fig.

BOSINSKI G., 1967 - Die mittelpaläolitischen Funde in westlichen Mitteleuropa. Fundamenta, Reihe 1,Band 4, 206 p., 16 fig., 212 pl., 7 cartes

BOSINSKI G. et KULICK J., 1973 - Der mittelpaläolithische Fundplatz Buhlen, Kr. Waldeck. Germania 51, p. 1-40, 25 fig.

CAHEN D., 1984 - Le Paléolithique inférieur et moyen en Belgique. Peuples chasseurs de la Belgique dans leur cadre naturel, édité par D. Cahen et P. Haesaerts, Bruxelles, p. 133-155, 15 fig.

COMMONT V., 1913a - Les hommes contemporains du Renne dans la vallée de la Somme. Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie t. XXXVII, p. 207-646, 154 fig., 1 carte

DANGLURE E., 1866 - Sur un gisement de silex travaillés existant sur la commune de Vaudricourt, prés de Béthune (Pas-de-Calais) Bull. Soc. Géol. Fr. XXIII, p. 344.

DESBROSSE R. KOZLOWSKY J. K. et ZUATE Y ZUBER J., 1976 - Prondniks de France et d'Europe centrale, L'Anthr., 80/3 p. 431-448.

DESAILLY L., 1911 - La préhistoire de la nouvelle édition de la feuille d'Arras (1910) de la carte géologique de France Bull. Soc. Pr. Fr. VIII, p 343.

FARIZY C., 1985 - Un habitat du Paléolithique moyen à Champlost (Yonne, Nord-Bourgogne, France). Archäologisches Korrespondenzblatt, 15, p. 405-410.

FARIZY C. et TUFFREAU A., 1984 .- Industries et cultures du Paléolithique moyen récent dans la moitié nord de la France. Colloque "Chronostratigraphie et faciès culturels du Paléolithique inférieur et moyen dans l'Europe du Nord-Ouest". 22 éme Congr. Préhist. Fr., Lille, Suppl. Bull. Ass. Fr. Et. Quat., 1986, p 225 -234, 4 fig.

GOSSELET J., 1909 - Un gisement acheuléen à Camblain l'Abbé. Ann. Soc. Geol. du Nord, XXXVIII, p 418-420.

GUILLAUME C., 1982 - Les gisements du Paléolithique inférieur et moyen de Lorraine, Bull. Ass. Fr. Et. Quat., n° 2-3, p 135-146, 6 fig.

KOWALSKY S., 1967 - Ciekawsze zabytki paleolityczne z najnowszych badan archaelogicznych (1963-1965 ) w jaskini Ciemmej w Ojcowie pow. Olkusz. Materialy Archeologiczne, vol. 7, p. 36-46.

KRUKOWSKI S., 1924 - Osobliwosci przyrody doliny Pradnika ze stanawiska ochrony przyrody.cz. IV. Doliny Pradnika i Saspowki jako teren przedhistoryczny. Ochrona Przyrody. fasc.4, p. 85-92

KRUKOWSKI S., 1939 - Paleolit. Prehistoria ziem polskich. Cracovie 1939-1948, 117 p.

MANIA D. et TOEPFER V., 1973 - KÖnisghaue. Gliederung, Ökologie und mittelpaläolithische Funde der letzten Eiszeit, Veröff. des Landesmuseums für Vorgeschichte in Halle 26. 164 p. Deutscher Verlag der Wissenschaffen, Berlin.

MARCY J-L., 1989 - Paléolithique moyen récent au sommet des formations limoneuses litées à Hénin sur Cojeul (Pas-de-Calais). Publications du C.E.R.P , Université des Sciences et Techniques de Lille-Flandres-Artois, n° 1, p.91-95, 3 fig.

SOMME J., 1975 - Les plaines du Nord de la France et leur bordure : Etude morphologique. Thése, Paris (parution 1977), 2 vol., 810 p., 185 fig. h.t.

TUFFREAU A., 1971b - Quelques aspects du Paléolithique ancien et moyen dans le Nord de le France (Nord, Pas-de-Calais). Bull. Soc. de Pr. du Nord, n° 8, 99 p., 45 fig.

TUFFREAU A., 1979 - Le gisement moustérien du Château d'eau à Corbehem (Pas-de-Calais). Gallia-Préhistoire, 22, p. 371-389, 16 fig.

TUFFREAU A., 1987 - Le Paléolithique inférieur et moyen du Nord de la France (Nord Pas-de-Calais, Picardie) dans son cadre stratigraphique. Thèse, Lille, 2 vol., 609 p., 246 fig., 65 tabl.

TUFFREAU A., 1988 - Micoquien. in Dictionnaire de la Préhistoire. Dir. A. Leroi-Gourhan, PUF, Paris.

TUFFREAU A., SOMME J (Dir), 1988 - Le gisement paléolithique moyen de Biache-Saint-Vaast (Pas-de-Calais) Stratigraphie, Environnement, Etudes archéologiques. Mémoires de la Société Préhistorique Française, T 21, 338 p

ULRIX-CLOSSET M., 1973a - Le Moustérien à retouche bifaciale de la grotte du Docteur à Huccorgne (province de Liège). Helinium, XIII, p 209-234, 28 fig.

ULRIX-CLOSSET M., 1973b - Le Moustérien à retouche bifaciale de la grotte du Docteur à Huccorgne (province de Liège, Belgique) et ses rapports avec les industries dites micoquiennes d'Europe Centrale. Actes VIIIe Congrès U.I.S.P.P. Beograd, 1971, tome II, p. 124-134, 7 pl.

VALOCH K., 1968 - Le remplissage et les industries du Paléolithique moyen de la grotte Kulna en Moravie. L'Anthr. T. 72, p. 454-465, 3 fig. 4 pl.

VALOCH K., 1988a - Die Erforschung der Kulna-Höhle 1961-1975. Anthropos 24, N.S.16, Brno.

VALOCH K., 1988b - Le Taubachien et le Micoquien de la Grotte Kulna en Moravie (Tchécoslovaquie). Actes du Colloque de Liège : L'homme de Néandertal, 4-7 Décembre 1986, ERAUL 31, La Technique. p. 205-217, 4 fig., 2 tab.

VALOCH K;, 1990 - La Moravie , Il y a 40.000 ans. Actes du Colloque International de Nemours, 1988 : Paléolithique moyen récent et Paléolithique supérieur ancien en Europe. Rupture et transitions : Examen critique des documents archéologiques. p. 115-124, 4 fig. 2 tab.

 

Extrait de la monographie de Beuvry de M. Tillier, instituteur - 1900

bordure basse

 Copyright © 2023 histoire'beuvry - Tous droits réservés  - Joomla 4.40 est un Logiciel Libre diffusé sous licence GNU General Public "created with Template CreatorCK by André Dumont "