Notes pour servir à l'histoire de l'église - par le docteur Albert Bourgeois - Novembre 2004 |
Histoire anonyme ( ?) de Beuvry En 1523, présence d’Adolf de Boisrond, bailli d’Adolf de Bourgogne, seigneur de Beuvry, de Mathieu Leclercq, curé de Beuvry Claude de Borrent, prêtre, Johan macaire, homme cotier et rentier de la cure, Johan Corbel, comparurent Jacques Manessier et Georges Malpire, maneglier (marguilliers), George Wihautl, Nicolas de Fontaines, échevins, Pierre de Boisrond, Johan Bourgeois, ledit de Fontaines, de la ville, Antoine Ridds, Loys le Pesgnes, dit gentil, et Laurens du Saultoir, commis aux ouvrages de ladite église. Les comparants, pour subvenir aux dépenses nécessitées par la réédification de l’église ont fait mettre à prix une maison et un héritage, maison vendue pour 55 l Artois. En 1576 le chapitre et les chanoines de St Barthélemy de Béthune refusaient de recevoir le remboursement de 1000 florins, monnaie de Flandre, somme jadis empruntée par la commune pour subvenir aux frais des ouvrages commencés de l’érection du chœur et de deux chapelles de ladite église. La ville avait offert le remboursement en espèces de réaux à trousses, pièces de 10 patars, de 5 sols et 5 gros, et le chapitre pour justifier son refus, acceptait le remboursement en or ou argent. En 1577 Antoine Désirez, prêtre, et clerc paroissial de Beuvry donnait la somme de 50 florins, pour les ouvrages de l’église, demandant à être enterré dans l’église, sauf en cas de peste il se contenterait de la sépulture dans le cimetière pris de la chapelle de St Eloi (chœur sud). Après la prise de la ville de Béthune Espérance le Perre fonde un obit par don d’une lettre de rente au capital de 50 l pour aide à ravoir les cloches dudit Beuvry. A cet effet une assiette fut levée sur les habitants, à 10 sols de la tête et le collecteur lieutenant Vaast Caigniez promit de rembourser la rente. Entre 1760 et 1767 le chapitre d’Arras, gros décimateur, refusait de participer aux réparations faites au chœur. A la même époque on répara la tour et on la consolida au moyen de jambes de forces. La nouvelle sonnerie établie en 1775 coûta 2193 l. 16s. Elle comprenait deux grosses cloches qui devaient être mises en accord avec une troisième, puis de 3 autres petites. Le baron d’Eclimeux donna 500 l., la princesse de Rache 300 l. La fonte seule coûta 700 l. Six blocs de métal pesant 1493 livres furent payés 2164 l. 17 s. La défense pour la fonte des cloches et la reconstruction du beffroi s’éleva à 5469 l. 17 s. 6d. Epigraphie du P. de C., t. VDI, p. 471 à 478 Pour l’architecture surtout voir Pierre Heliot, les Eglises du Moyen Age dans le Pas de Calais, 2t. Arras, 1951 et 19.. et son résumé, t. II, p 302 et 303 Dans les registres paroissiaux inhumations dans la crypte d’Eugène-Sigismond d’Alsace - Hénin Liétard (+ 1721), de son épouse (+ 1728), d’Ignace-Louis de Ghistelles (+ 1754, et de sa sœur Elisabeth-Charlotte-Alexandrine (+ 1785). |