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Note Historique : Eglise St Martin (ISMH)
Domaine public

L’église actuelle, dressée sur la colline, surplombe « le plat pays », ce qui en fait un poste d’observation de choix. Cette situation privilégiée lui valut d’être le point de mire de l’artillerie lors de l’offensive allemande d’avril-mai 1918, ce qui l’endommagea gravement.
Dédiée à St Martin, elle fut reconstruite de 1532 à 1580. L’un des piliers de l’entrée du chœur porte le millésime 1532. Cet édifice est construit en grès provenant des carrières toutes proches. D’une belle unité de style, c’est le type même d’église halle, de conception typiquement flamande.

Eglise 4En1962-mini
Eglise 8InterieurAvant1914-mini
Elle est construite à trois nefs d’égale hauteur, comme l’église de Béthune, sa contemporaine, et d’après un plan identique.
Le chœur et les chapelles sont seuls voûtés en maçonnerie *.
La tour est placée dans l’axe de la grande nef sur laquelle elle donne ouverture.
L’église est vaste, sa longueur intérieure est de 42 m et sa largeur de 11 m.
Les voûtes des nefs sont en bois d’un très bel effet de coque de bateau. Sous le chœur, existe une belle crypte dont la voûte est formée de deux travées à voûtes d’ogive séparées par un doubleau.

A l’entrée de l’église et formant angle, sont dressés deux fragments de pierres tumulaires du 13ème siècle dont les croix liturgiques figurant aux extrémités peuvent laisser à penser qu’elles aient servi à une certaine époque de pierres d’autel.


Juste à côté se trouve la pierre tombale de Messire Philippe de Coupigny, Seigneur de Belle-Forière, Hersin décédé en 1627 et de Mme Magdeleine de Fléchin son épouse. Sous les pieds du chevalier, est sculpté un lion symbole de la force et sous les pieds de la dame, le lévrier, symbole de la fidélité.
De chaque côté sont les quartiers de noblesse de chacun des époux.

eglise gisant
eglise clocher

La guerre 14-18 a anéanti l’ensemble des vitraux de 1577.
A la reconstruction, le vitrail du porche fut réalisé par le maître Verrier Lauzier (1928).
De 1933 à 1938, l’ensemble des autres vitraux furent réalisés par André Gaudin et son fils Pierre.
La chapelle St Eloi, dédiée au patron des Charitables, avait été enrichie par la famille de Coupigny, Seigneur de Belleforière. Ils s’y faisaient inhumer et après eux, les Beaulaincourt, Seigneurs de Bellenville. La chapelle St Eloi permettait aux Charitables d’assister aux offices et d’y tenir réunion.

eglise vueDensemble

Quelques œuvres de grande qualité sont à signaler :

  • La vierge de la chapelle à gut (ND du bon secours) provenant d’une ancienne chapelle de Beuvry, œuvre du XVème siècle remise en état par les monuments historiques,
  • St Martin (autrefois polychrome), oeuvre du XVIème siècle mise en valeur dans une niche, restaurée par les monuments historiques.
  • Deux sculptures en terre cuite polychrome provenant du retable du maître Autel représentant l’agonie au jardin des oliviers et la Crucifixion.
eglise sculpture

 

On ne peut parler de l’église de Beuvry sans évoquer Monsieur Léopold LEFEBVRE, Sculpteur réputé et enfant du pays (1851-1928).
En effet, après la grande guerre, il participa à la reconstruction de l’église et réalisa, pour ainsi dire, l’ensemble du mobilier des sculptures, autel et bas relief. Sa réputation dépassa largement les limites de Beuvry puisqu’il réalisa de nombreux travaux en France et à l’étranger.
Citons en de prestigieux comme le buffet d’orgues de Chartres, Versailles et Vitry-le-François, les autels du Calvaire et St Joseph à la cathédrale d’Arras.
PortraitLepoldLefebvre
Sources documentaires

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